La 3D au service de l'observation archéologique et de son illustration scientifique
1 : Institut national de recherches archéologiques préventives
(INRAP)
Ministère de la Culture et de la Communication, Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique
Le relevé « intégral » parait enfin à portée de main grâce au relevé de vestiges sous forme de maquette virtuelle en 3D, issue de la photogrammétrie numérique ou de l'acquisition laser. Considérées comme un summum de justesse, de précision, d'exhaustivité et d'objectivité, on pense pouvoir utiliser ces maquettes numériques quelques soient les études que l'on projette de mener sur ces supports, à la différence d'un relevé traditionnel, qui est spécifique à l'étude à laquelle il participe. Si la technologie est au point, il nous faut encore mieux cerner les observations archéologiques qui sont possibles sur ces modèles numériques, et celles qui, ne l'étant pas, renvoient à l'étude directe du terrain.
Par ailleurs, dans les rapports de fouille et les publications archéologiques, ces maquettes virtuelles conduisent à la production d'images en 2D. Leur nouveauté favorise l'expérimentation de différents rendus, parfois au détriment de la valeur scientifique de ces images, qui doit pourtant être garantie comme pour une illustration « classique ».